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Substances interdites vs recommandées par l’OMS pour les enfants

Black family with child receiving medicine from a doctor.

Certains médicaments en vente sont inadaptés, voire dangereux pour les plus jeunes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte régulièrement sur les substances à éviter, et recommande des alternatives plus sûres. Voici ce qu’il faut savoir pour protéger la santé des enfants.

Des substances à éviter formellement chez l’enfant

  • Phényléphrine

  • Pseudoéphédrine

  • Éphédrine

Ces molécules ne doivent plus être présentes dans les médicaments vendus, car elles peuvent provoquer des effets graves chez l’enfant.

Important : tous les médicaments pour enfants ne sont pas concernés.
Des traitements autorisés et sûrs, sans ces substances, sont disponibles en pharmacie. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.

Alerte de l’OMS : des sirops contaminés à l’origine de décès

En 2022, l’OMS a diffusé une alerte internationale (Alerte produit médical N°6/2022) après avoir identifié en Gambie quatre sirops contaminés :
Promethazine Oral Solution, Kofexmalin Baby Cough Syrup, Makoff Baby Cough Syrup et Magrip N Cold Syrup, tous produits par Maiden Pharmaceuticals (Inde).

Ces sirops contenaient du diéthylène glycol et de l’éthylène glycol, deux substances industrielles toxiques pouvant provoquer :

  • Vomissements et douleurs abdominales

  • Incapacité à uriner

  • Lésions rénales aiguës

  • Décès

L’OMS rappelle que des produits similaires peuvent circuler par les marchés parallèles dans d’autres pays, y compris en Afrique de l’Ouest.

Produits à risque toujours vendus localement

En Côte d’Ivoire, ces produits ne doivent plus être commercialisés.
Cependant, certains anciens stocks peuvent encore circuler.

Conseils :

  • Lire la composition avant d’administrer un médicament

  • Éviter les sirops “multi-symptômes”

  • Se méfier des produits achetés hors pharmacie

Ce que l’OMS recommande à la place

Pour soigner un enfant, les autorités sanitaires privilégient des traitements simples, avec un seul principe actif sûr et bien connu.

Exemples de bonnes pratiques :

  • Fièvre : paracétamol adapté au poids et à l’âge

  • Rhume : lavage nasal au sérum physiologique, hydratation

  • Toux légère : surveillance sans traitement médicamenteux

  • Douleur : paracétamol ou ibuprofène (selon l’âge) avec posologie exacte

Conclusion

✔️ L’AIRP a retiré du marché les médicaments contenant certaines substances dangereuses pour les enfants
✔️ L’OMS alerte régulièrement sur les risques, comme avec l’affaire des sirops contaminés en Gambie
✔️ Des solutions simples et sûres existent en pharmacie, sans substances interdites
✔️ La vigilance des parents et le conseil du pharmacien ou du médecin sont essentiels pour protéger les plus jeunes

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