
Le paludisme résistant reste l’une des maladies parasitaires les plus mortelles au monde. Toutefois, l’émergence de souches de Plasmodium falciparum résistantes aux traitements antipaludéens classiques – notamment les ACT – constitue un véritable défi pour la santé publique mondiale. Pour faire face à cette menace, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les chercheurs s’emploient à adapter les stratégies thérapeutiques et à développer de nouvelles options.
L’OMS préconise l’utilisation d’ACT (combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine). Ces associations comprennent :
Les ACT sont efficaces, bien tolérées et permettent une réduction rapide de la parasitémie. Toutefois, leur efficacité diminue dans certaines régions d’Asie du Sud-Est où des résistances à l’artémisinine et à ses partenaires ont été signalées.
Pour les cas graves, l’OMS recommande :
Pour anticiper l’inefficacité croissante des ACT, la recherche s’oriente vers :
Bien que prometteurs, ces médicaments doivent encore franchir plusieurs étapes avant d’être approuvés et diffusés à grande échelle.
La stratégie des thérapies combinées triples (TACTs) vise à renforcer l’efficacité des traitements et retarder l’apparition de résistances :
Ces combinaisons ont montré une meilleure efficacité dans les zones à forte résistance, notamment en Asie, avec des profils de tolérance favorables.
Lorsque les ACT échouent ou sont contre-indiquées, des alternatives sont envisagées :
Ces traitements doivent être utilisés avec précaution pour éviter une pression sélective excessive et retarder l’émergence de résistances supplémentaires.
Une adaptation fine des protocoles nécessite une surveillance constante :
Sans cette veille active, les décisions thérapeutiques risquent de devenir obsolètes, avec des conséquences graves sur la prise en charge des patients.
Face au défi du paludisme résistant, l’adaptation et l’innovation sont les maîtres-mots. L’arsenal thérapeutique doit s’élargir, les traitements doivent s’individualiser selon les contextes épidémiologiques, et la recherche doit continuer à explorer de nouvelles cibles. L’OMS reste le pilier dans l’élaboration de recommandations actualisées et dans la coordination des efforts internationaux.
Protéger les traitements actuels, accélérer l’accès aux nouveaux médicaments et maintenir une surveillance de qualité sont les trois piliers pour rester un pas devant le parasite.
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